La 6000D – Aime / La Plagne (73) – le 28 juillet 2012

5 Septembre 2012, 13:44pm

Publié par atrasaventure

Alors…vacances dans les Alpes, près de Bourg St Maurice…y aurait pas une course par là-bas ?…Ben tiens ! Le 28 juillet, il y a La 6000D, 60km et 4000 de D+, avec un passage sur le glacier de Bellecôte à 3047m…comme par hasard…

Après le 2x50km de l’Euskal Raid, il n’y a pas de raison, ça devrait bien se passer.

Avec la p’tite famille, nous arrivons une semaine + tôt et nous profitons d’un super cadre pendant nos activités d’estivants. Une séance d’1h30, histoire de tâter le terrain, me rappelle que le dénivelé réchauffe vite les cuisses.

Vendredi 27, nous passons à Aime (site d’arrivée/départ) pour récupérer mon dossard. Il a fait un temps magnifique toute la semaine, mais en cette fin de journée il fait super lourd. Chouette ! Des orages sont prévus en altitude pour le samedi ! Bah, ça ne sera pas pire que dans le pays Basque… Retour au gîte pour une pasta party, prépa du matos (ciré de pêcheur, bottes en caoutchouc, gants de ski…), un suppo et au lit.

Samedi 28, réveil à 3h45, petite nuit donc. Je mets le nez dehors, il fait anormalement doux à une heure si matinale…J’arrive à Aime (673m) à 5h00, « tranquille le chat », j’ajuste ma culotte, je mets une 1^ère chaussette, je bois un peu de Volvic, je mets le 2^nde chaussette…5h45, briefing, bulletin météo du jour : il devrait y avoir quelques averses orageuses sur les hauteurs dans la matinée, mais c’est tout. 6h00, le départ est donné ; au même instant de grosses gouttes nous tombent dessus, ça commence bien !

1^ère partie roulante et sans difficulté jusqu’au Esserts (857m). Après ça se corse, mais nous trouvons du public à Longefoy (1180m) et Montalbert (1350m) pour nous applaudir.

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A Aime La Plagne (2110m), après une grosse montée en forêt, l’orage éclate : très grosses averses, rafales et température qui chute grave sa mère ! ‘utain ça caille ! Ce sera la partie la + pénible de la course pour moi (jusqu’à la Roche de Mio) à cause du froid. On redescend fissa sur La Plagne Centre (1979m) : 16^ème km - 309^ème - 2h19’. C’est le 1^er ravito, mais faut pas traîner, la pluie nous fouette le dos. Et en route pour la Roche de Mio. C’est bien raide dans le coin, il fait toujours une température hivernale, je mets toutes les épaisseurs que je possède, j’essaie d’échanger les poils d’une vache d’alpage contre quelques barres, ça ne marche pas. Tant pis, je sers les dents et je grimpe. Enfin nous arrivons à la Roche de Mio (2681m) : 23^ème km - 381^ème - 3h38’. Ce sera le point culminant de la course, mais ça, on ne le sait pas encore. Le public y est nombreux et nous encourage vivement, ça fait du bien au moral !

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En +, il ne pleut plus ! 2^nd ravito au col de la Chiaupe (2492m), malgré le temps qui s’éclaircie, on nous annonce que la montée/descente au glacier est annulée : très mauvaise visibilité, conditions trop dangereuses. Dommage, c’était le passage à + de 3000m et la course diminue de 5km. Mais il fait beau maintenant et nous allons descendre jusqu’au chalet du Carroley (2050m)…avant de remonter au lac du Carroley (2195m) : 29^ème km - 404^ème - 4h32’…et de remonter jusqu’au col de l’Arpette (2337m), je me sens bien et ‘’j’accélère’’ le rythme : 34^ème km - 366^ème - 4h59’. Nous attaquons la 2^ème épreuve dans l’épreuve : les 20km de descente qu’il reste pour rallier l’arrivée !

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Passage par Belle Plagne (2075m) et Plagne Bellecôte (1924m) : 37^ème km - 371^ème - 5h16’. Les spectateurs sont partout dans les stations, il y a une super ambiance ! Je suis applaudie et encouragé, plein de gens me connaissent…ah oui, c’est vrai…il y a mon prénom sur le dossard… C’est bien de s’enflammer, mais va falloir gérer : les quadris chauffent et les genoux commencent à ‘’grincer’’. Il y a beaucoup de forêts et de single track’s…attention aux racines ! Passage par les Frasses (1846m), les Tuiles (1527m) et les Coches (1450m). Dernier ravito à Montchavin (1207m) : 45^ème km - 345^ème - 6h28’. Je ne lâche pas le morceau et je garde un rythme qui me permet de remonter des places, ça c’est bon pour le moral ! Il reste 10 bornes à parcourir, ça commence à tirer…Passage au Grand Bochet (925m), encore de la forêt, puis Sangot (810m), chemins larges, verger et ruchers. Les derniers km sur du plat, le long de l’Isère, sont une vraie torture ! Heureusement qu’il y a de + en + de public pour se retenir de marcher. Je traverse le village d’Aime et passe enfin la ligne d’arrivée : 55^ème km - 315^ème sur 1140 partants - 7h21’ de course.

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La 6000D est une course très bien organisée, qui permet de se faire plaisir sur une distance moyenne. A refaire, avec le passage sur le glacier cette fois-ci !!! Baptiste

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Bapt

11/09/2012 14:58

Meuuuuuuuuuuuuuuh !!!

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Fred

10/09/2012 10:03

Bravo Bapt. Il aurait fallu forcer un peu plus les vaches car elles adorent les barres de céréales !! Elles ont fait leurs timides devant un tel beau gosse en chaleur ... euh pardon, tout trempé !!

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